L'engagement : un acte professionnel
de Jenny Antoine, Patrick Menchi In Forum. Revue de la recherche en travail social, 136 (juillet 2012), 94 p. Ce numéro de Forum sintéresse à la question de lengagement car souvent nous reviennent en échos des propos sur la peur et limpuissance dagir, voire des paradoxes à sengager dans laction. Dans le travail social ces questions refluent avec force depuis que les précarités tendent à devenir des phénomènes de masse. On ne pourrait pas changer les choses ni les gens, alors à quoi bon ? Y a-t-il encore des formes dengagements individuels et collectifs qui trahissent ces effets de désenchantement déjà « prophétisés » par Max Weber? On y dit que seuls nos actes nous engagent alors quels engagements traduisent nos pratiques ? Lengagement ouvre aussi sur la question de la responsabilité individuelle par sa dimension volontaire ; on sengagerait toujours pour soi-même mais à des fins collectives. Cest le message des « intellectuels engagés » dans la tradition des Zola, Sartres, Foucault ou encore Bourdieu et son combat avec la sociologie. La responsabilité de lengagement traduit alors une nécessité dexprimer un besoin, un intérêt à poursuivre ou une cause à défendre. Mais lengagement représente aussi pour les approches en sciences sociales des années 70 un mythe qui cache lintérêt pour soi tel que le révèle la théorie des jeux dacteurs. |
Antoine Jenny, Menchi Patrick.
« L'engagement : un acte professionnel »
in Forum. Revue de la recherche en travail social, 136 (juillet 2012), 94 p.
Titre : | L'engagement : un acte professionnel (2012) |
Auteurs : | Jenny Antoine, Directeur de publication ; Patrick Menchi, Directeur de publication |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Forum. Revue de la recherche en travail social (136, juillet 2012) |
Article : | 94 p. |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
Motbis action sociale / militantisme / travailleur social |
Résumé : | Ce numéro de Forum sintéresse à la question de lengagement car souvent nous reviennent en échos des propos sur la peur et limpuissance dagir, voire des paradoxes à sengager dans laction. Dans le travail social ces questions refluent avec force depuis que les précarités tendent à devenir des phénomènes de masse. On ne pourrait pas changer les choses ni les gens, alors à quoi bon ? Y a-t-il encore des formes dengagements individuels et collectifs qui trahissent ces effets de désenchantement déjà « prophétisés » par Max Weber? On y dit que seuls nos actes nous engagent alors quels engagements traduisent nos pratiques ? Lengagement ouvre aussi sur la question de la responsabilité individuelle par sa dimension volontaire ; on sengagerait toujours pour soi-même mais à des fins collectives. Cest le message des « intellectuels engagés » dans la tradition des Zola, Sartres, Foucault ou encore Bourdieu et son combat avec la sociologie. La responsabilité de lengagement traduit alors une nécessité dexprimer un besoin, un intérêt à poursuivre ou une cause à défendre. Mais lengagement représente aussi pour les approches en sciences sociales des années 70 un mythe qui cache lintérêt pour soi tel que le révèle la théorie des jeux dacteurs. |
Note de contenu : | L'article "De la nécessité de métisser engagement professionnel et engagement citoyen : l'exemple d'Intersocial" a été publié par erreur dans une version encore en chantier ; il a été publié dans sa version définitive dans le N°137 de Forum. |
Nature du document : | documentaire |
Date de création : | 09/01/2013 |