La Maison de Bernarda Alba : suivi de Noces de Sang
de Federico Garcia Lorca Gallimard, 1957, 251 p. García Lorca rédige une pièce sur la frustration, la souffrance de l'enfermement. Une mère autoritaire et imprégnée de tradition espagnole impose à ses cinq filles, suite à la mort de leur père, non plus de porter mais de vivre le deuil pendant huit longues années. Un deuil catégorique : enfermées dans la chaleur de l'été, vêtues de noir avec pour seule distraction la couture. Comme une fatalité de la condition féminine, ces femmes, à l'image de leur mère, accepteront leur sort. Seule la plus jeune, Adela, croit encore à une liberté possible et se battra pour l'atteindre... elle n'y parviendra que dans la mort. En abolissant toute forme d'émotion individuelle, Bernarda instaure dans sa maison une harmonie de l'apparence, qui, semblable aux veillées orageuses, à la fois pesantes et chargées d'électricité, mènera inéluctablement à une fin tragique. |
Garcia Lorca Federico.
La Maison de Bernarda Alba : suivi de Noces de Sang.
Gallimard, 1957, 251 p.
Titre : | La Maison de Bernarda Alba : suivi de Noces de Sang |
Auteurs : | Federico Garcia Lorca, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 1957 |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-036282-0 |
Format : | 251 p. |
Langues: | Français |
Langues originales: | Espagnol |
Index. décimale : | T (Théâtre) |
Descripteurs : |
Motbis 20e siècle / Espagne / littérature |
Résumé : | García Lorca rédige une pièce sur la frustration, la souffrance de l'enfermement. Une mère autoritaire et imprégnée de tradition espagnole impose à ses cinq filles, suite à la mort de leur père, non plus de porter mais de vivre le deuil pendant huit longues années. Un deuil catégorique : enfermées dans la chaleur de l'été, vêtues de noir avec pour seule distraction la couture. Comme une fatalité de la condition féminine, ces femmes, à l'image de leur mère, accepteront leur sort. Seule la plus jeune, Adela, croit encore à une liberté possible et se battra pour l'atteindre... elle n'y parviendra que dans la mort. En abolissant toute forme d'émotion individuelle, Bernarda instaure dans sa maison une harmonie de l'apparence, qui, semblable aux veillées orageuses, à la fois pesantes et chargées d'électricité, mènera inéluctablement à une fin tragique. |
Nature du document : | fiction |
Genre : | théâtre |
Date de création : | 22/05/2014 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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T GAR | Théâtre | C.D.R. | 016637 | Disponible |