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Le barbier de Séville
de Beaumarchais
Bordas, 1984, 191 p. (Univers des Lettres Bordas)
Le Barbier de Séville retrouve la puissance comique du théâtre de Molière, mais d'un Molière revisité par le génie de Beaumarchais. Figaro est un fils des Lumières : il a l'impertinence et la gaieté d'un homme libre. Quant aux barbons, ils ne sont plus ce qu'ils étaient : Bartholo est finalement vaincu par la jeunesse et l'amour, mais «quel diable d'homme», et comme il est «rude à manier» ! Scènes de farce ou comique subtil, finesse et brio des dialogues, musique, jeux d'ombre et de lumière, dramaturgie ingénieuse, tout ici concourt au plaisir théâtral.
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