La double inconstance
de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Hachette, 1993, 255 p. (Classiques Hachette) Le Prince aime Silvia, sa sujette, qui aime Arlequin, le naïf paysan. Les voici tous deux à la cour sur ordre du souverain. Séparés, ils sont lobjet de toutes les attentions, de toutes les flatteries. Mais ni les plus beaux présents, ni la promesse dune fortune, ni même les lettres de noblesse apportées en grande pompe à Arlequin ne les font renoncer à leur amour. Comme le dit Silvia : «Une bourgeoise contente dans un petit village vaut mieux quune princesse qui pleure dans un bel appartement. » Le Prince se désespère car la loi lui interdit de faire violence aux filles de son royaume. Il lui faut donc gagner, dune manière ou dune autre, le cur de Silvia et persuader Arlequin de lui céder sa fiancée. Flaminia, la confidente du Prince, se dit prête à relever ce défi et à « détruire » lamour des deux innocents. Elle sait déjà que Silvia nest pas restée insensible à un seigneur de la cour auquel un jour elle a offert à boire, lors dune chasse. La jeune fille ignore que ce gentilhomme «qui est daussi bonne façon quon puisse être» est en réalité le Prince lui-même. Il ne reste plus à Flaminia quà soccuper dArlequin, auquel elle raconte la mort cruelle de son amant, qui, assure-t-elle ressemblait fort au villageois. Le crédule garçon ne demande quà accorder foi à des propos si flatteurs. Et la rouée courtisane se découvre un penchant inattendu pour ce « petit homme » dont la spontanéité lémerveille. Mais si le « naturel » dArlequin séduit Flaminia, il commence à déplaire à Silvia, qui a revu le gentilhomme de la chasse, tout en continuant à ignorer son identité. Piquée de voir son fiancé lui préférer le bon vin et les «friandes fricassées », elle sent faiblir sa passion, et avoue à Flaminia combien il lui semble difficile dêtre fidèle. Confidence pour confidence, cette dernière lui révèle son attirance pour Arlequin, tout rustre quil soit. Le dénouement est proche : il suffira au Prince de se faire reconnaître pour conquérir Silvia et à Flaminia de dévoiler ses sentiments à Arlequin pour le détourner définitivement de son premier amour. Ce chassé-croisé amoureux se conclut par deux mariages, scellant lunion des puissants avec leurs sujets. |
Marivaux Pierre Carlet de Chamblain de.
La double inconstance.
Hachette, 1993, 255 p.
(Classiques Hachette).
Titre : | La double inconstance |
Auteurs : | Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Hachette, 1993 |
Collection : | Classiques Hachette |
ISBN/ISSN : | 978-2-01-019589-1 |
Format : | 255 p. |
Index. décimale : | T (Théâtre) |
Descripteurs : |
Motbis 18e siècle / France / théâtre |
Résumé : |
Le Prince aime Silvia, sa sujette, qui aime Arlequin, le naïf paysan.
Les voici tous deux à la cour sur ordre du souverain. Séparés, ils sont lobjet de toutes les attentions, de toutes les flatteries. Mais ni les plus beaux présents, ni la promesse dune fortune, ni même les lettres de noblesse apportées en grande pompe à Arlequin ne les font renoncer à leur amour. Comme le dit Silvia : «Une bourgeoise contente dans un petit village vaut mieux quune princesse qui pleure dans un bel appartement. » Le Prince se désespère car la loi lui interdit de faire violence aux filles de son royaume. Il lui faut donc gagner, dune manière ou dune autre, le cur de Silvia et persuader Arlequin de lui céder sa fiancée. Flaminia, la confidente du Prince, se dit prête à relever ce défi et à « détruire » lamour des deux innocents. Elle sait déjà que Silvia nest pas restée insensible à un seigneur de la cour auquel un jour elle a offert à boire, lors dune chasse. La jeune fille ignore que ce gentilhomme «qui est daussi bonne façon quon puisse être» est en réalité le Prince lui-même. Il ne reste plus à Flaminia quà soccuper dArlequin, auquel elle raconte la mort cruelle de son amant, qui, assure-t-elle ressemblait fort au villageois. Le crédule garçon ne demande quà accorder foi à des propos si flatteurs. Et la rouée courtisane se découvre un penchant inattendu pour ce « petit homme » dont la spontanéité lémerveille. Mais si le « naturel » dArlequin séduit Flaminia, il commence à déplaire à Silvia, qui a revu le gentilhomme de la chasse, tout en continuant à ignorer son identité. Piquée de voir son fiancé lui préférer le bon vin et les «friandes fricassées », elle sent faiblir sa passion, et avoue à Flaminia combien il lui semble difficile dêtre fidèle. Confidence pour confidence, cette dernière lui révèle son attirance pour Arlequin, tout rustre quil soit. Le dénouement est proche : il suffira au Prince de se faire reconnaître pour conquérir Silvia et à Flaminia de dévoiler ses sentiments à Arlequin pour le détourner définitivement de son premier amour. Ce chassé-croisé amoureux se conclut par deux mariages, scellant lunion des puissants avec leurs sujets. |
Nature du document : | fiction |
Genre : | théâtre |
Date de création : | 01/12/2014 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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T MAR | Théâtre | C.D.R. | 017113 | Disponible |