Rondeur des jours : L'eau vive, I
de Jean Giono Gallimard, 1943, 250 p. (L'Imaginaire) Bien des gens croient que le jour commence à l'aube et finit quand ils ferment les paupières. C'est qu'ils imaginent les jours longs comme une flèche, une route, quelque chose qui va vers un but. Ils se trompent, dit Jean Giono. Les jours ont la forme ronde, cette forme des choses éternelles. Ils sont comme des fruits et notre rôle est de les manger. 'Goûter les jours, savourer la douceur d'une aube ou d'un crépuscule sur la haute Provence, assister à la marche lente d'un berger qui conduit ses moutons, contempler le coucher du soleil après l'avoir vu darder ses rayons sur les collines, voilà quelques-uns des plaisirs auxquels Jean Giono nous convie. Avec lui, nous verrons mourir le blé sous la faux de ses compagnons, les paysans qui possèdent encore le pouvoir de faire naître des fontaines. Nous apprendrons tout sur Mlle Amandine et nous connaîtrons le grand déchirement des hommes arrachés à leur sol. Pitié, tendresse, poésie, autant d'ingrédients dont Giono le magicien sait doser le mélange avec sa verve drue pour écrire ces vingt-deux récits. |
Giono Jean.
Rondeur des jours : L'eau vive, I.
Gallimard, 1943, 250 p.
(L'Imaginaire).
Titre : | Rondeur des jours : L'eau vive, I |
Auteurs : | Jean Giono, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 1943 |
Collection : | L'Imaginaire |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-073952-3 |
Format : | 250 p. |
Index. décimale : | P (Poésie) |
Descripteurs : |
Motbis 20e siècle / France / poésie |
Mots-clés: | Giono, Jean : 1895-1970 |
Résumé : |
Bien des gens croient que le jour commence à l'aube et finit quand ils ferment les paupières. C'est qu'ils imaginent les jours longs comme une flèche, une route, quelque chose qui va vers un but. Ils se trompent, dit Jean Giono. Les jours ont la forme ronde, cette forme des choses éternelles. Ils sont comme des fruits et notre rôle est de les manger.
'Goûter les jours, savourer la douceur d'une aube ou d'un crépuscule sur la haute Provence, assister à la marche lente d'un berger qui conduit ses moutons, contempler le coucher du soleil après l'avoir vu darder ses rayons sur les collines, voilà quelques-uns des plaisirs auxquels Jean Giono nous convie. Avec lui, nous verrons mourir le blé sous la faux de ses compagnons, les paysans qui possèdent encore le pouvoir de faire naître des fontaines. Nous apprendrons tout sur Mlle Amandine et nous connaîtrons le grand déchirement des hommes arrachés à leur sol. Pitié, tendresse, poésie, autant d'ingrédients dont Giono le magicien sait doser le mélange avec sa verve drue pour écrire ces vingt-deux récits. |
Nature du document : | fiction |
Genre : | poésie |
Date de création : | 15/12/2014 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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P GIO | Poésie | C.D.R. | 017069 | Disponible |