Piano barjo
de Tito Topin Gallimard, 1983, 301 p. (Folio) Charles Edmond Lepetit, avocat, est bloqué par un barrage routier sur une petite départementale à la sortie de Rabat. La nuit est noire, mais la lumière des torches des gendarmes révèlent une fuite d'huile qu'ils lui conseillent de réparer au plus vite en faisant un arrêt à Port-Lyautey, la ville de garnison voisine, où malgré l'heure tardive il trouvera sûrement quelqu'un au garage. L'avocat, qui s'est retrouvé sur cette petite route pour éviter une filature "un tueur à la solde de Lanucci. Ou un flic. Difficile de les distinguer par les temps qui courent" arrive cependant à bon port. Cependant, il n'a semé personne. Jacques Missel vient de le voir pénétrer dans ce bar de marins qui affiche Bart Wallens au piano, accompagnant la fameuse Églantine. Repérant le tueur, et après qu'une bagarre générale ait été déclenchée plus ou moins intentionnellement, l'avocat s'enfuit vers le port en compagnie d'un jeune militaire, Diego. C'est alors que surgit une voiture dont le conducteur abat froidement l'homme de loi. Diego récupère sur le corps une liasse de billets et un briquet en or et calte vite fait avant l'arrivée de la police... Tito Topin retrouve avec Piano Barjo le Maroc qui l'a vu naître et grandir. Nous sommes en 1955 même si l'époque, au début de l'intrigue, n'est pas clairement définie à quelques mois de la déclaration d'indépendance. Il met en scène cette période charnière qui marque la fin de l'histoire coloniale de la France dans ce pays. On démarre à Port-Lyautey, ville de garnison, ville de marins, ville de bars, dans laquelle se croisent ceux qui "savent" que le temps est venu de quitter le navire après avoir profité de la richesse de l'endroit. Les temps changent. Dans les rues, les marocains crient « Yahia l' Malik » et attendent fébrilement le retour du sultan Mohammed Ben Youssef, pendant que d'autres s'accrochent encore à leurs privilèges. Pourtant, il ne s'agit-là que d'une toile de fond, qu'on devine au fur et à mesure de la lecture, mais qui en constitue pourtant la trame principale... |
Topin Tito.
Piano barjo.
Gallimard, 1983, 301 p.
(Folio).
Titre : | Piano barjo |
Auteurs : | Tito Topin, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 1983 |
Collection : | Folio |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-040013-3 |
Format : | 301 p. |
Index. décimale : | R (Romans) |
Descripteurs : |
Motbis 20e siècle / littérature / Maroc |
Résumé : |
Charles Edmond Lepetit, avocat, est bloqué par un barrage routier sur une petite départementale à la sortie de Rabat. La nuit est noire, mais la lumière des torches des gendarmes révèlent une fuite d'huile qu'ils lui conseillent de réparer au plus vite en faisant un arrêt à Port-Lyautey, la ville de garnison voisine, où malgré l'heure tardive il trouvera sûrement quelqu'un au garage.
L'avocat, qui s'est retrouvé sur cette petite route pour éviter une filature "un tueur à la solde de Lanucci. Ou un flic. Difficile de les distinguer par les temps qui courent" arrive cependant à bon port. Cependant, il n'a semé personne. Jacques Missel vient de le voir pénétrer dans ce bar de marins qui affiche Bart Wallens au piano, accompagnant la fameuse Églantine. Repérant le tueur, et après qu'une bagarre générale ait été déclenchée plus ou moins intentionnellement, l'avocat s'enfuit vers le port en compagnie d'un jeune militaire, Diego. C'est alors que surgit une voiture dont le conducteur abat froidement l'homme de loi. Diego récupère sur le corps une liasse de billets et un briquet en or et calte vite fait avant l'arrivée de la police... Tito Topin retrouve avec Piano Barjo le Maroc qui l'a vu naître et grandir. Nous sommes en 1955 même si l'époque, au début de l'intrigue, n'est pas clairement définie à quelques mois de la déclaration d'indépendance. Il met en scène cette période charnière qui marque la fin de l'histoire coloniale de la France dans ce pays. On démarre à Port-Lyautey, ville de garnison, ville de marins, ville de bars, dans laquelle se croisent ceux qui "savent" que le temps est venu de quitter le navire après avoir profité de la richesse de l'endroit. Les temps changent. Dans les rues, les marocains crient « Yahia l' Malik » et attendent fébrilement le retour du sultan Mohammed Ben Youssef, pendant que d'autres s'accrochent encore à leurs privilèges. Pourtant, il ne s'agit-là que d'une toile de fond, qu'on devine au fur et à mesure de la lecture, mais qui en constitue pourtant la trame principale... |
Nature du document : | fiction |
Genre : | roman |
Date de création : | 23/03/2015 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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R TOP | Romans | C.D.R. | 018313 | Disponible |