Silence, qu'on réfléchisse !
de Matthew Crawford, Weronika Zarachowicz In Télérama (Ed. parisienne), 3451 (05/03/2016), p.41-43 Entretien avec le philosophe américain Matthew Crawford à propos des sollicitations permanentes engendrées par les technologies modernes : sa défense du travail manuel qui, selon lui, permet d'être en prise directe avec le monde et qu'il illustre par son double métier de mécanicien motos et de philosophe ; son regret de voir transformer l'attention des gens en marchandise dans une économie capitaliste où l'élite peut profiter du silence comme d'un luxe tandis que les plus pauvres sont soumis à la publicité bruyante ; comment, selon lui, la sur-sollicitation entraîne un épuisement mental ; sa critique de l'esprit des Lumières qui a donné la volonté aux hommes de s'émanciper de toute autorité mais qui, associé aux nouvelles technologies, enferme les hommes dans une bulle autarcique qui ne les rend pas plus libres ; les solutions qu'il propose pour amoindrir les sollicitations de l'esprit humain en préconisant un retour au travail manuel qui demande une vraie concentration. |
Crawford Matthew, Zarachowicz Weronika.
« Silence, qu'on réfléchisse ! »
in Télérama (Ed. parisienne), 3451 (05/03/2016), p.41-43.
Titre : | Silence, qu'on réfléchisse ! (2016) |
Auteurs : | Matthew Crawford, Personne interviewée ; Weronika Zarachowicz, Intervieweur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Télérama (Ed. parisienne) (3451, 05/03/2016) |
Article : | p.41-43 |
Note générale : | Bibliographie. |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
Motbis condition sociale / travail manuel |
Mots-clés: | société de l'information / TIC (technologies de l'information et de la communication) |
Résumé : | Entretien avec le philosophe américain Matthew Crawford à propos des sollicitations permanentes engendrées par les technologies modernes : sa défense du travail manuel qui, selon lui, permet d'être en prise directe avec le monde et qu'il illustre par son double métier de mécanicien motos et de philosophe ; son regret de voir transformer l'attention des gens en marchandise dans une économie capitaliste où l'élite peut profiter du silence comme d'un luxe tandis que les plus pauvres sont soumis à la publicité bruyante ; comment, selon lui, la sur-sollicitation entraîne un épuisement mental ; sa critique de l'esprit des Lumières qui a donné la volonté aux hommes de s'émanciper de toute autorité mais qui, associé aux nouvelles technologies, enferme les hommes dans une bulle autarcique qui ne les rend pas plus libres ; les solutions qu'il propose pour amoindrir les sollicitations de l'esprit humain en préconisant un retour au travail manuel qui demande une vraie concentration. |
Nature du document : | documentaire |
Genre : | Article de périodique/Entretien, interview |
Date de création : | 09/06/2016 |