Deuils : Vivre, c'est perdre
de Nicole Czechowski, Claudie Danziger Autrement, 1994, 223 p. (Mutations) La vie est une succession de séparations par lesquelles on ne cesse de grandir. A chaque instant, on meurt à soi-même, à l'autre, au monde, au temps. Deuil de la langue maternelle, de sa jeunesse, d'un engagement politique, d'une vie professionnelle... Cette expérience de la perte sans cesse répétée n'est-elle pas la trace d'un deuil originel inscrit en nous à la naissance ? Perdre l'autre réactive alors un deuil qui a déjà eu lieu. Et cette perte dans l'amour comme dans la mort rejoint le rêve du "pour toujours" et la chute du "plus jamais". Dans les deux cas, il est question d'éternité. Pour faire son deuil, il faut le vivre. Or notre société a procédé à un gommage de toutes les manifestations extérieures, qu'elles soient individuelles, comme les larmes, les gémissements, les cris, ou collectives à travers les rituels laïcs ou religieux. De l'intime au social : exorciser, apprivoiser, prendre le temps, garder la mémoire sont les conditions nécessaires pour qu'il y ait réparation. Le deuil comme un apprentissage, vivre malgré tout, car "vivre c'est perdre". |
Czechowski Nicole, Danziger Claudie.
Deuils : Vivre, c'est perdre.
Autrement, 1994, 223 p.
(Mutations).
Titre : | Deuils : Vivre, c'est perdre |
Auteurs : | Nicole Czechowski, Auteur ; Claudie Danziger, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Autrement, 1994 |
Collection : | Mutations |
ISBN/ISSN : | 978-2-86260-358-2 |
Format : | 223 p. |
Index. décimale : | 393 (Mort - Rites funéraires - Suicide) |
Descripteurs : |
Motbis éternité / mort : biologie / mort : philosophie / rite funéraire |
Mots-clés: | deuil / perte/ |
Résumé : | La vie est une succession de séparations par lesquelles on ne cesse de grandir. A chaque instant, on meurt à soi-même, à l'autre, au monde, au temps. Deuil de la langue maternelle, de sa jeunesse, d'un engagement politique, d'une vie professionnelle... Cette expérience de la perte sans cesse répétée n'est-elle pas la trace d'un deuil originel inscrit en nous à la naissance ? Perdre l'autre réactive alors un deuil qui a déjà eu lieu. Et cette perte dans l'amour comme dans la mort rejoint le rêve du "pour toujours" et la chute du "plus jamais". Dans les deux cas, il est question d'éternité. Pour faire son deuil, il faut le vivre. Or notre société a procédé à un gommage de toutes les manifestations extérieures, qu'elles soient individuelles, comme les larmes, les gémissements, les cris, ou collectives à travers les rituels laïcs ou religieux. De l'intime au social : exorciser, apprivoiser, prendre le temps, garder la mémoire sont les conditions nécessaires pour qu'il y ait réparation. Le deuil comme un apprentissage, vivre malgré tout, car "vivre c'est perdre". |
Nature du document : | documentaire |
Date de création : | 18/03/2019 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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393 CZE | Ethnologie | C.D.R. | 024209 | Disponible |