Perte d'emploi, perte de soi
de Danièle Linhart érès, 2004 « Une fermeture ou des licenciements ne constituent pas seulement des faits quantifiables : nombre d'emplois perdus, nombre de personnes reclassées, mises en préretraite, indemnités financières, formations offertes, déménagements éventuels. Ils représentent autant d'épreuves, de ruptures, de traumatismes, de pertes - de repères, d'identité - qui s'effacent derrière les impératifs économiques, financiers, les diktats de la modernisation, les nouvelles règles du jeu de la mondialisation. [...] Qui s'occupe vraiment de ce que les gens vivent, de la violence de la déchirure qu'ils subissent ? [...] Comment accepter l'idée que les gens ont à s'adapter aux règles du jeu économique quel qu'en soit le prix subjectif ? Que le vécu, les sentiments, au fond tout ce qui spécifie l'être humain, doivent s'effacer devant la logique économique et la forme qu'elle prend dans la modernisation ? Il faudra bien un jour que la société se reprenne et reconsidère sa hiérarchie des valeurs. Qu'elle accepte l'idée qu'avant l'économie et ses lois, il y a l'être social, comme elle est en train de découvrir peu à peu qu'il y a également les lois de la nature qui imposent des préoccupations écologiques, aussi restrictives soient-elles pour l'économie. » |
Linhart Danièle.
Perte d'emploi, perte de soi.
érès, 2004.
Titre : | Perte d'emploi, perte de soi |
Auteurs : | Danièle Linhart, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | érès, 2004 |
Index. décimale : | 331.6 (Chômage) |
Descripteurs : |
Motbis angoisse / chômage / emploi / honte / licenciement / licenciement économique / mal de vivre / mutation sociale / psychologie / représentation sociale |
Résumé : |
« Une fermeture ou des licenciements ne constituent pas seulement des faits quantifiables : nombre d'emplois perdus, nombre de personnes reclassées, mises en préretraite, indemnités financières, formations offertes, déménagements éventuels. Ils représentent autant d'épreuves, de ruptures, de traumatismes, de pertes - de repères, d'identité - qui s'effacent derrière les impératifs économiques, financiers, les diktats de la modernisation, les nouvelles règles du jeu de la mondialisation. [...]
Qui s'occupe vraiment de ce que les gens vivent, de la violence de la déchirure qu'ils subissent ? [...] Comment accepter l'idée que les gens ont à s'adapter aux règles du jeu économique quel qu'en soit le prix subjectif ? Que le vécu, les sentiments, au fond tout ce qui spécifie l'être humain, doivent s'effacer devant la logique économique et la forme qu'elle prend dans la modernisation ? Il faudra bien un jour que la société se reprenne et reconsidère sa hiérarchie des valeurs. Qu'elle accepte l'idée qu'avant l'économie et ses lois, il y a l'être social, comme elle est en train de découvrir peu à peu qu'il y a également les lois de la nature qui imposent des préoccupations écologiques, aussi restrictives soient-elles pour l'économie. » |
Nature du document : | documentaire |
Date de création : | 11/01/2007 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
331.6 LIN | Sciences économiques et sociales | C.D.R. | 004392 | Disponible |