A coeur de la prison, la médiation familiale
de Elizabeth Schmitlin Chronique Sociale, 2020, 137 p. (Comprendre la société) Un conjoint, une compagne, des enfants, un frère, une mère, c'est souvent le dernier, le seul, le meilleur lien d'un détenu avec la société... et avec lui-même. Idéalement, seul le détenu devrait subir les effets de la sanction qui lui est infligée. Or, il s'avère que la condamnation rejaillit sur sa famille et ses proches avec des conséquences multiformes dont ils souffriront parfois davantage que la personne incarcérée elle-même. Les notions essentielles de parloir et de parentalité réapparaissent régulièrement et constituent le noyau central des inquiétudes à l'intérieur des murs comme à l'extérieur. De part et d'autre, la médiation familiale prend en compte l'absence réciproque et son avenir, en vue de la sortie. L'enjeu est d'éviter que la personne détenue ne se déconnecte de ce lien social éminent qu'est le lien familial, base de sa réinsertion. Ce sujet est une question de santé publique. La médiation familiale et la prison apparaissent comme deux espaces antagonistes que l'on peut rendre utilement et humainement compatibles. Elle est cette clé invisible qui fait médiation entre détention et liberté.
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Schmitlin Elizabeth.
A coeur de la prison, la médiation familiale.
Chronique Sociale, 2020, 137 p.
(Comprendre la société).
Titre : | A coeur de la prison, la médiation familiale |
Auteurs : | Elizabeth Schmitlin, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Chronique Sociale, 2020 |
Collection : | Comprendre la société |
ISBN/ISSN : | 978-2-36717-658-1 |
Format : | 137 p. |
Index. décimale : | 343 (Droit pénal) |
Descripteurs : |
Motbis établissement pénitentiaire / famille / relation parent-enfant / vie en prison |
Mots-clés: | parentalité / médiateur familial |
Résumé : |
Un conjoint, une compagne, des enfants, un frère, une mère, c'est souvent le dernier, le seul, le meilleur lien d'un détenu avec la société... et avec lui-même.
Idéalement, seul le détenu devrait subir les effets de la sanction qui lui est infligée. Or, il s'avère que la condamnation rejaillit sur sa famille et ses proches avec des conséquences multiformes dont ils souffriront parfois davantage que la personne incarcérée elle-même. Les notions essentielles de parloir et de parentalité réapparaissent régulièrement et constituent le noyau central des inquiétudes à l'intérieur des murs comme à l'extérieur. De part et d'autre, la médiation familiale prend en compte l'absence réciproque et son avenir, en vue de la sortie. L'enjeu est d'éviter que la personne détenue ne se déconnecte de ce lien social éminent qu'est le lien familial, base de sa réinsertion. Ce sujet est une question de santé publique. La médiation familiale et la prison apparaissent comme deux espaces antagonistes que l'on peut rendre utilement et humainement compatibles. Elle est cette clé invisible qui fait médiation entre détention et liberté. |
Nature du document : | documentaire |
Date de création : | 17/02/2021 |
Exemplaires (2)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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343.81 SCH | Droit - Justice | C.D.R. | 027897 | Disponible |
343.81 SCH | Droit - Justice | C.D.R. | 026377 | Disponible |
Documents numériques (1)
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