La tentation de l'innocence
de Pascal Bruckner Grasset, 1995, 312 p. L'auteur décortique les liens intimes qui existent entre bourreau et victime et souligne que dans ce couple inséparable, la victime peut être la plus persécutrice. Il dévoile donc sans pudeur la jouissance de la victime qui exploite son pouvoir: "On nous doit tout, en raison des épreuves endurées, on ne peut rien nous refuser". Les exemples tirés de la scène politique ou des conflits du monde sont tous transposables dans notre vie quotidienne, voire dans les relations avec nos proches. C'est une méprise de croire que celui qui semble le plus faible a le moins de pouvoir, et notamment la maladie donne d'immenses permissions. Certains utilisant leur souffrance comme une arme, Michel Schneider parle pour ce livre du "despotisme de la victime". La souffrance ne donne aucun droit sur l'autre et dès lors qu'elle est utilisée comme un levier dans la relation, elle n'est que perversion. Un livre à lire absolument pour sortir de l'exploitation du " dolorisme " ou ne pas s'y laisser piéger. -- |
Bruckner Pascal.
La tentation de l'innocence.
Grasset, 1995, 312 p.
Titre : | La tentation de l'innocence |
Auteurs : | Pascal Bruckner, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Grasset, 1995 |
ISBN/ISSN : | 2-246-49361-7 |
Format : | 312 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 1 (Philosophie : généralités) |
Descripteurs : |
Motbis condition humaine / culpabilité / liberté / responsabilité / vérité / violence : philosophie |
Résumé : |
L'auteur décortique les liens intimes qui existent entre bourreau et victime et souligne que dans ce couple inséparable, la victime peut être la plus persécutrice. Il dévoile donc sans pudeur la jouissance de la victime qui exploite son pouvoir: "On nous doit tout, en raison des épreuves endurées, on ne peut rien nous refuser". Les exemples tirés de la scène politique ou des conflits du monde sont tous transposables dans notre vie quotidienne, voire dans les relations avec nos proches.
C'est une méprise de croire que celui qui semble le plus faible a le moins de pouvoir, et notamment la maladie donne d'immenses permissions. Certains utilisant leur souffrance comme une arme, Michel Schneider parle pour ce livre du "despotisme de la victime". La souffrance ne donne aucun droit sur l'autre et dès lors qu'elle est utilisée comme un levier dans la relation, elle n'est que perversion. Un livre à lire absolument pour sortir de l'exploitation du " dolorisme " ou ne pas s'y laisser piéger. -- |
Nature du document : | essai |
Date de création : | 19/04/2006 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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1 BRU | Philosophie | C.D.R. | 005274 | Exclu du prêt |