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La petite fabrique de l'inhumain
de Marylin Maeso Editions de l'Observatoire, 2021, 159 p. (La Relève) Marylin Maeso revisite La Peste de Camus pour saisir, à la racine, les rouages de la déshumanisation. Est-il pour autant l’exception ? À la fin de La Peste, Camus nous mettait en garde contre le fléau éponyme qui « ne meurt ni ne disparaît jamais ». En proposant une autre lecture de ce roman et une galerie de portraits des petits pestiférés de notre époque – l’« identitaire », le « corporatiste », le « confusionniste » –, Marylin Maeso nous invite à repenser l’inhumanité non comme une calamité tombée du ciel à la manière d’une malédiction, mais comme une partie de nous-mêmes. Pour elle, l’inhumain est ce poison que nous distillons quotidiennement sans le moindre soupçon, jusque dans nos discours et nos modes de pensée. Et la vraie maladie, notre incapacité à le percevoir en-deçà de ses manifestations spectaculaires. |
Maeso Marylin.
La petite fabrique de l'inhumain.
Editions de l'Observatoire, 2021, 159 p.
(La Relève).
| Titre : | La petite fabrique de l'inhumain |
| Auteurs : | Marylin Maeso, Auteur |
| Type de document : | Livre |
| Editeur : | Editions de l'Observatoire, 2021 |
| Collection : | La Relève |
| ISBN/ISSN : | 979-10-329-0600-2 |
| Format : | 159 p. |
| Index. décimale : | 82.091 (Etudes thématiques) |
| Descripteurs : |
Motbis antisémitisme / discrimination raciale / discrimination religieuse / racisme |
| Mots-clés : | Camus, Albert : 1913-1960 |
| Résumé : |
Marylin Maeso revisite La Peste de Camus pour saisir, à la racine, les rouages de la déshumanisation. Est-il pour autant l’exception ? À la fin de La Peste, Camus nous mettait en garde contre le fléau éponyme qui « ne meurt ni ne disparaît jamais ».
En proposant une autre lecture de ce roman et une galerie de portraits des petits pestiférés de notre époque – l’« identitaire », le « corporatiste », le « confusionniste » –, Marylin Maeso nous invite à repenser l’inhumanité non comme une calamité tombée du ciel à la manière d’une malédiction, mais comme une partie de nous-mêmes. Pour elle, l’inhumain est ce poison que nous distillons quotidiennement sans le moindre soupçon, jusque dans nos discours et nos modes de pensée. Et la vraie maladie, notre incapacité à le percevoir en-deçà de ses manifestations spectaculaires. |
| Nature du document : | essai |
| Date de création : | 27/02/2025 |
Exemplaires (1)
| Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| 82.091 MAE | Etudes littéraires | C.D.R. | 031130 | Disponible |

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