Sociologie critique de la politique de la ville : Une action publique sous influence
de Gérard Chevalier L'Harmattan, 2005, 254 p. (Questions contemporaines) Pour avoir été longtemps au centre des discours officiels, la politique de la ville n'en a pas moins été méconnue. Ses origines et ses finalités réelles sont restées d'autant plus opaques qu'elle a réussi à faire parler ceux qui l'ont étudiée avec son propre langage. Le choix d'une posture critique permet à Gérard Chevalier d'éviter cet écueil en renouvelant les interprétations. Sous l'empilement des dispositifs et des réglementations, il retrouve un mode d'action comparable à celui des années 1950-60, quand la planification entendait imposer aux collectivités locales le principe d'une rationalité technique supérieure. L'examen des données biographiques le conduit ensuite à montrer que le projet autogestionnaire et participatif qui a guidé cette action publique durant plus de vingt ans a dû sa longévité à l'activisme d'un réseau de fonctionnaires centraux disposant de nombreux relais dans les milieux intellectuels, associatifs et politiques. Pour rendre compte de la fuite dans le gigantisme et de la dérive " compassionnelle " qui ont marqué cette politique à partir de 1998, l'auteur analyse ses contradictions internes ainsi que les changements qui ont affecté son contexte social et culturel. |
Chevalier Gérard.
Sociologie critique de la politique de la ville : Une action publique sous influence.
L'Harmattan, 2005, 254 p.
(Questions contemporaines).
Titre : | Sociologie critique de la politique de la ville : Une action publique sous influence |
Auteurs : | Gérard Chevalier, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | L'Harmattan, 2005 |
Collection : | Questions contemporaines |
ISBN/ISSN : | 2-7475-8468-2 |
Format : | 254 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 361 (Théorie de l'aide sociale et politiques sociales) |
Descripteurs : |
Motbis politique sociale / sociologie / ville |
Résumé : | Pour avoir été longtemps au centre des discours officiels, la politique de la ville n'en a pas moins été méconnue. Ses origines et ses finalités réelles sont restées d'autant plus opaques qu'elle a réussi à faire parler ceux qui l'ont étudiée avec son propre langage. Le choix d'une posture critique permet à Gérard Chevalier d'éviter cet écueil en renouvelant les interprétations. Sous l'empilement des dispositifs et des réglementations, il retrouve un mode d'action comparable à celui des années 1950-60, quand la planification entendait imposer aux collectivités locales le principe d'une rationalité technique supérieure. L'examen des données biographiques le conduit ensuite à montrer que le projet autogestionnaire et participatif qui a guidé cette action publique durant plus de vingt ans a dû sa longévité à l'activisme d'un réseau de fonctionnaires centraux disposant de nombreux relais dans les milieux intellectuels, associatifs et politiques. Pour rendre compte de la fuite dans le gigantisme et de la dérive " compassionnelle " qui ont marqué cette politique à partir de 1998, l'auteur analyse ses contradictions internes ainsi que les changements qui ont affecté son contexte social et culturel. |
Nature du document : | documentaire |
Date de création : | 12/01/2007 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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361 | Action sociale | C.D.R. | 006226 | Exclu du prêt |