Que reste-t-il des classes sociales ?
de Jean-Noël Chopart, Claude Martin ENSP, 2004, 297 p. (Lien social et politiques) La classe sociale a constitué, durant les années soixante et soixante-dix, un concept pivot des sciences sociales. Sa dépendance à la théorie marxiste explique qu'elle ait subi deux assauts conjoints : une perte de pertinence résultant de l'évolution des formes productives et une critique sociale liée à l'avancée des processus d'individuation. Les travaux d'Anthony Giddens sur la " troisième voie " britannique et d'Ulrick Beck sur " la société du risque " témoignent de cet abandon du concept de classe sociale comme paradigme explicatif des sociétés contemporaines. Pourtant, la recomposition des systèmes productifs et d'échanges accentue les clivages sociaux en renforçant les inégalités à un degré inimaginable voici seulement quelques années. Les élections présidentielles et législatives de 2001 en France ont sonné comme un rappel à l'ordre à cet égard et forcé nombre de sociologues et de politistes à sortir de leur amnésie et à réinvestir la question des effets de ces clivages sociaux renforcés. Doit-on, dès lors, avaliser ce tournant théorique et prononcer la fin des sociétés de classes ? C'est à cette question que répondent les auteurs de cet ouvrage. |
Chopart Jean-Noël, Martin Claude.
Que reste-t-il des classes sociales ?.
ENSP, 2004, 297 p.
(Lien social et politiques).
Titre : | Que reste-t-il des classes sociales ? |
Auteurs : | Jean-Noël Chopart, Directeur de publication ; Claude Martin, Directeur de publication |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | ENSP, 2004 |
Collection : | Lien social et politiques |
ISBN/ISSN : | 2-85952-868-7 |
Format : | 297 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 316 (Sociologie) |
Descripteurs : |
Motbis classe sociale / lutte des classes / organisation sociale / sociologie / structure sociale / vie sociale |
Résumé : | La classe sociale a constitué, durant les années soixante et soixante-dix, un concept pivot des sciences sociales. Sa dépendance à la théorie marxiste explique qu'elle ait subi deux assauts conjoints : une perte de pertinence résultant de l'évolution des formes productives et une critique sociale liée à l'avancée des processus d'individuation. Les travaux d'Anthony Giddens sur la " troisième voie " britannique et d'Ulrick Beck sur " la société du risque " témoignent de cet abandon du concept de classe sociale comme paradigme explicatif des sociétés contemporaines. Pourtant, la recomposition des systèmes productifs et d'échanges accentue les clivages sociaux en renforçant les inégalités à un degré inimaginable voici seulement quelques années. Les élections présidentielles et législatives de 2001 en France ont sonné comme un rappel à l'ordre à cet égard et forcé nombre de sociologues et de politistes à sortir de leur amnésie et à réinvestir la question des effets de ces clivages sociaux renforcés. Doit-on, dès lors, avaliser ce tournant théorique et prononcer la fin des sociétés de classes ? C'est à cette question que répondent les auteurs de cet ouvrage. |
Note de contenu : |
Table des matières :
1 - Que reste-t-il des classes sociales dans le travail sociologique ? 2 - Sur l'hypothèse des sociétés sans classes 3 - Classe sociale, subjectivité et individualisme 4 - Stratification sociale des sociétés contemporaines |
Nature du document : | documentaire |
Date de création : | 19/01/2007 |
Exemplaires (2)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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316.342 CHO | Sciences économiques et sociales | C.D.R. | 006001 | Disponible |
316.342 CHO | Sciences économiques et sociales | C.D.R. | 006002 | Disponible |