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L'art flamand et hollandais, T.2. Belgique et Pays-Bas 1520-1914
de Thomas Da Costa Kaufmann Citadelles et Mazenod, 2002, 613 p. (L'art et les grandes civilisations) De Bruegel l'Ancien à Vermeer, Rubens, Rembrandt ou Frans Hals, comme de Van Gogh, Mondrian à Khnopff ou Ensor, la peinture flamande, wallone et hollandaise occupe une place primordiale : elle lui est donc réservée dans ce volume, qui débute en 1520. Pourtant, l'architecture, avec les célèbres maisons étroites, toutes de briques, d'Amsterdam ou d'Anvers, jusqu'aux compositions d'Horta, n'est pas en reste. La part belle est aussi donnée aux faïences de Delft, aux cabinets hollandais du XVIIe siècle, au mobilier de Van de Velde, etc. Cette culture est le fruit de deux nations, dont l'histoire fut d'abord commune. Avec la naissance de la Belgique, au XIXe siècle, les " Pays-Bas " de Charles Quint se scindèrent en deux nations ; l'histoire de l'art suivit alors l'histoire politique en distinguant la " terre de Rembrandt " de celle " de Rubens ". Les artistes et les uvres circulaient de l'une à l'autre, dépassant souvent ces frontières pour s'enrichir d'influences étrangères. Ainsi, le renouveau des formes amorcé en Italie à la Renaissance se reflétait dans l'art des Néerlandais des XVIe et XVIIe siècles tandis qu'eux-mêmes, admirés dans la péninsule comme en Espagne et jusqu'en Amérique latine, influencèrent les arts anglais, scandinave et allemand. Anvers, puis Amsterdam, Bruxelles, Malines furent de grands foyers artistiques. L'opulence s'y traduisait par une création picturale exceptionnelle qui, soutenue par des collectionneurs privés, allait apporter des genres nouveaux : la nature morte, le paysage ainsi que la représentation de la vie quotidienne. Elle fit fleurir maisons, églises, bourses et édifices publics comme en témoignent encore Bruges ou Gand. Quant aux arts décoratifs et à la sculpture, ils s'épanouirent au XIXe siècle, grâce à une croissance industrielle indéniable et à l'apparition de matériaux modernes. Enfin, le symbolisme et l'Art nouveau ouvraient la voie aux mouvements du XXe siècle. |
Da Costa Kaufmann Thomas.
L'art flamand et hollandais, T.2. Belgique et Pays-Bas 1520-1914.
Citadelles et Mazenod, 2002, 613 p.
(L'art et les grandes civilisations).
Titre : | Belgique et Pays-Bas 1520-1914 |
Titre de série : | L'art flamand et hollandais, T.2 |
Auteurs : | Thomas Da Costa Kaufmann, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Citadelles et Mazenod, 2002 |
Collection : | L'art et les grandes civilisations |
ISBN/ISSN : | 978-2-85088-432-0 |
Format : | 613 p. |
Note générale : | Bibliographie ; index |
Index. décimale : | 914 (Europe) |
Descripteurs : |
Motbis 16e siècle / 17e siècle / 18e siècle / 19e siècle / 20e siècle / architecture / art / Belgique / Flandre : Belgique / Pays-Bas / peinture / sculpture |
Mots-clés: | Bruegel l'Ancien : 1525-1569 / Charles Quint : 1500-1558 / Rubens : 1577-1640 / Van Dyck, Antoon : 1599-1641 / Jordaens / Rembrandt : 1606-1669 / Teniers / Pourbus / Anvers / Delft / Amsterdam / avant-garde |
Résumé : |
De Bruegel l'Ancien à Vermeer, Rubens, Rembrandt ou Frans Hals, comme de Van Gogh, Mondrian à Khnopff ou Ensor, la peinture flamande, wallone et hollandaise occupe une place primordiale : elle lui est donc réservée dans ce volume, qui débute en 1520. Pourtant, l'architecture, avec les célèbres maisons étroites, toutes de briques, d'Amsterdam ou d'Anvers, jusqu'aux compositions d'Horta, n'est pas en reste. La part belle est aussi donnée aux faïences de Delft, aux cabinets hollandais du XVIIe siècle, au mobilier de Van de Velde, etc.
Cette culture est le fruit de deux nations, dont l'histoire fut d'abord commune. Avec la naissance de la Belgique, au XIXe siècle, les " Pays-Bas " de Charles Quint se scindèrent en deux nations ; l'histoire de l'art suivit alors l'histoire politique en distinguant la " terre de Rembrandt " de celle " de Rubens ". Les artistes et les uvres circulaient de l'une à l'autre, dépassant souvent ces frontières pour s'enrichir d'influences étrangères. Ainsi, le renouveau des formes amorcé en Italie à la Renaissance se reflétait dans l'art des Néerlandais des XVIe et XVIIe siècles tandis qu'eux-mêmes, admirés dans la péninsule comme en Espagne et jusqu'en Amérique latine, influencèrent les arts anglais, scandinave et allemand. Anvers, puis Amsterdam, Bruxelles, Malines furent de grands foyers artistiques. L'opulence s'y traduisait par une création picturale exceptionnelle qui, soutenue par des collectionneurs privés, allait apporter des genres nouveaux : la nature morte, le paysage ainsi que la représentation de la vie quotidienne. Elle fit fleurir maisons, églises, bourses et édifices publics comme en témoignent encore Bruges ou Gand. Quant aux arts décoratifs et à la sculpture, ils s'épanouirent au XIXe siècle, grâce à une croissance industrielle indéniable et à l'apparition de matériaux modernes. Enfin, le symbolisme et l'Art nouveau ouvraient la voie aux mouvements du XXe siècle. |
Note de contenu : |
Table des matières :
La peinture de 1520 à 1580 L'architecture du 16ème au 18ème siècle La peinture de 1580 au milieu du 18ème siècle La sculpture et les arts décoratifs du 16ème au début du 20ème siècles Le 19ème siècle ou les prémices de l'architecture moderne La peinture en Belgique de 1750 à 1914 La peinture aux Pays-Bas de 1750 à 1914 |
Nature du document : | documentaire |
Date de création : | 09/02/2006 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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914 PAY | Géographie - Voyages | C.D.R. | 019941 | Exclu du prêt |