La France des travailleurs pauvres
de Denis Clerc nouvelle édition actualisée. Hachette littératures, 2009, 221 p. On a longtemps pensé que l'emploi était le remède à la pauvreté. Ce n'est plus le cas. La multiplication des emplois à temps partiel ou des " jobs " temporaires entrecoupés de périodes de chômage a fait plonger dans la pauvreté nombre de travailleurs et leur famille. Contrairement à ce qui se passait il y a encore une quinzaine d'années, ce n'est plus l'insuffisance d'emplois qui engendre la pauvreté, mais la mauvaise qualité des nouveaux emplois. Dans ses efforts pour stimuler l'emploi, l'État a sacrifié la qualité à la quantité et aggravé le problème au lieu de le réduire. Or le pays a besoin d'emplois " pour de vrai ", pas d'emplois au rabais s'il veut faire face aux défis de la crise, à la remontée du chômage et au vieillissement. Cela suppose un gros effort en matière de formation et de requalification de tous ceux que le marché a marginalisés. Le RSA - revenu de solidarité active -, utile pour permettre aux travailleurs pauvres de vivre dignement, ne doit pas devenir le moyen de pérenniser le mauvais emploi. L'enjeu est désormais de développer l'investissement social qui vise à donner à chacun les moyens de son autonomie et la maîtrise de son destin. |
Clerc Denis.
La France des travailleurs pauvres.
Hachette littératures, 2009, 221 p.
Titre : | La France des travailleurs pauvres |
Auteurs : | Denis Clerc, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Mention d'édition : | nouvelle édition actualisée |
Editeur : | Hachette littératures, 2009 |
ISBN/ISSN : | 978-2-01-279497-9 |
Format : | 221 p. |
Index. décimale : | 362.5 (Action sociale : précarité et exclusion.) |
Descripteurs : |
Motbis autonomie / chômage / chômage partiel / discrimination sociale / exclusion sociale / inégalité sociale / intégration sociale / pauvreté / précarité sociale / solidarité / travail précaire |
Résumé : |
On a longtemps pensé que l'emploi était le remède à la pauvreté. Ce n'est plus le cas. La multiplication des emplois à temps partiel ou des " jobs " temporaires entrecoupés de périodes de chômage a fait plonger dans la pauvreté nombre de travailleurs et leur famille. Contrairement à ce qui se passait il y a encore une quinzaine d'années, ce n'est plus l'insuffisance d'emplois qui engendre la pauvreté, mais la mauvaise qualité des nouveaux emplois. Dans ses efforts pour stimuler l'emploi, l'État a sacrifié la qualité à la quantité et aggravé le problème au lieu de le réduire. Or le pays a besoin d'emplois " pour de vrai ", pas d'emplois au rabais s'il veut faire face aux défis de la crise, à la remontée du chômage et au vieillissement. Cela suppose un gros effort en matière de formation et de requalification de tous ceux que le marché a marginalisés. Le RSA - revenu de solidarité active -, utile pour permettre aux travailleurs pauvres de vivre dignement, ne doit pas devenir le moyen de pérenniser le mauvais emploi. L'enjeu est désormais de développer l'investissement social qui vise à donner à chacun les moyens de son autonomie et la maîtrise de son destin.
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Nature du document : | documentaire |
Date de création : | 13/01/2010 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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362.5 CLE | Action sociale | C.D.R. | 010997 | Disponible |